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LES DÉFRIBRILLATEURS À ALBA
En France, chaque année, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes d’une mort subite, faute d’avoir bénéficié au bon moment de l’intervention d’une personne qui aurait pu leur sauver la vie en pratiquant les gestes de premier secours et en administrant un choc électrique (défibrillation) le temps que les équipes de secours et d’aide médicale d’urgence interviennent.
Dans le cadre de la lutte contre la mort subite par arrêt cardiaque, le ministère chargé de la santé a engagé, depuis 2007, des actions en faveur du développement de l’implantation des DAE sur l’ensemble du territoire et de leur facilité d’accès. La loi du n°2018-527 du 28 juin 2018, votée à la quasi-unanimité par les deux Assemblées, vient renforcer ce cadre législatif et réglementaire.
1. Qu’est-ce qu’un DAE ?
Un Défibrillateur Automatisé Externe (DAE) est un dispositif médical qui aide à la réanimation de victimes d’arrêt cardiaque. Accompagné d’un massage cardiaque, le défibrillateur contribue à augmenter significativement les chances de survie.
Il existe deux types de DAE :
- Les défibrillateurs semi-automatiques : si l’appareil l’identifie comme nécessaire, le choc est délivré lorsque l’utilisateur appuie sur un bouton à la demande de l’appareil ;
- Les défibrillateurs entièrement automatiques : si l’appareil l’identifie comme nécessaire, le choc est délivré directement par l’appareil, sans intervention de l’utilisateur.
Quel que soit le type de DAE, grâce à une assistance vocale l’utilisateur du DAE est guidé pas à pas, du massage cardiaque au placement des électrodes. C’est le DAE qui fait le diagnostic et décide de la nécessité de choquer ou pas. A ce jour, aucune étude n’indique qu’un défibrillateur entièrement automatique serait plus adapté à l’utilisation par une personne non-médecin qu’un semi-automatique.
Un défibrillateur automatisé externe (DAE) est un appareil portatif, fonctionnant au moyen d'une batterie et de deux électrodes, dont le rôle est d'analyser l'activité électrique du cœur d'une personne en arrêt cardiorespiratoire. Il est parfois dénommé AED de l'anglais automated external defibrillator.
Son analyse est entièrement automatique, ce qui évite à l'opérateur toute prise de décision. Seuls des chocs externes sont possibles, c'est-à-dire que les électrodes sont placées sur la peau du patient. Si l'appareil détecte une tachycardie ventriculaire ou une fibrillation ventriculaire, alors la machine permet et propose de délivrer un choc électrique d'environ 400 V, afin d'engendrer une défibrillation et un retour à une activité électrique normale du cœur. Ainsi, toutes les pathologies cardiaques ne peuvent – et ne doivent pas – être traité par choc électrique. C'est pour cela que les défibrillateurs grand public procèdent à une analyse cardiaque automatique préalable. Le premier défibrillateur automatique commercial date de 1994.
La défibrillation précoce associée à la réanimation cardiopulmonaire augmente fortement les chances de survie d'une personne en arrêt cardiorespiratoire qui présente une fibrillation ventriculaire, principale cause de mort subite chez l'adulte. Ainsi, cela permet d'atteindre 93 % de chances de survie en France. Dans les quatre premières minutes, des gestes de secourisme doivent absolument être prodigués à la victime. Chaque minute de perdue fait baisser les chances de survie de 10 % selon les pompiers français[réf. à confirmer]. Au bout de dix minutes d'inaction, en théorie, la victime aura perdu toute chance de survie. Seul un médecin peut prononcer le décès.
Afin que ce geste médical puisse être effectué le plus rapidement possible, des appareils simplifiés nommés « défibrillateurs entièrement automatiques » (DEA) ou « défibrillateurs semi-automatiques » (DSA) ont été créés. Ces appareils procèdent automatiquement au diagnostic de la fibrillation ventriculaire, grâce à un logiciel d'analyse de tracé électrocardiographique. Ils sont utilisables par les secouristes et sapeurs-pompiers, mais aussi par tout public non formé. En effet, ces DSA donnent des instructions vocales claires à l'utilisateur dès l'ouverture de l'appareil.
Description de l'appareil
Le défibrillateur se compose généralement des éléments suivants :
- une sacoche de transport ;
- une paire de ciseaux pour la découpe des vêtements qui pourraient gêner la pose des électrodes ;
- un rasoir jetable pour retirer les poils sur les personnes à forte pilosité et ainsi obtenir un meilleur contact et une meilleure adhérence entre la peau et l'électrode ;
- des serviettes jetables pour retirer les poils rasés ou essuyer la victime, dans le cas d'un noyé par exemple ;
- un ou plusieurs patchs adultes et pédiatriques. Ces électrodes autocollantes sont placées sur la poitrine de la victime et servent à analyser le rythme cardiaque et, si nécessaire faire passer un choc ;
- une ou plusieurs batteries. Le défibrillateur prêt à l'emploi contient une batterie déjà en place, mais les services de secours en ont en réserve pour le cas où ils devraient enchaîner plusieurs interventions ;
- le boitier de défibrillation recevant les batteries. C'est sur lui que l'on branche les électrodes. Il est équipé d'un haut-parleur pour guider l'utilisateur à l'aide de consignes audios.
Les réglages de l'appareil sont verrouillés, les seules actions possibles sont l'allumer, l'éteindre et délivrer le choc si l'appareil le demande (dans le cas d'un défibrillateur semi-automatique) .
L'appareil dispose d'une carte à mémoire de type mémoire flash ou une mémoire interne enregistrant les paramètres de fonctionnement : les électrocardiogrammes (l'analyse du rythme cardiaque), les séquences de défibrillation (le nombre de chocs) et pour certains modèles les sons ambiants dont la voix des sauveteurs. Les données peuvent ensuite être récupérées et archivées, elles permettront d'effectuer une analyse a posteriori de la situation, donnant à la fois des informations aux services médicaux sur la démarche thérapeutique à entreprendre et dans le cadre du suivi de la matériovigilance et des dispositions médicolégales.
Sous l'appellation « Défibrillateur Automatisé Externe », on distingue deux types d'appareils :
- le défibrillateur semi-automatique (DSA) : le sauveteur doit appuyer sur un bouton pour que l'appareil délivre le choc et peut donc s'assurer que personne ne touche la victime avant d'autoriser l'appareil à délivrer le choc électrique. Le risque de blessure pour le secouriste est négligeable, mais la victime ne bénéficierait pas du choc.
- le défibrillateur entièrement automatique (DEA, à ne pas confondre avec DAE : défibrillateur automatisé externe) : l'appareil décide de délivrer le choc après, pour seule sécurité, des indications vocales demandant de ne plus toucher la victime avant la délivrance du choc. La procédure s'en trouve simplifiée, c'est pourquoi les défibrillateurs mis à disposition du grand public sont généralement des DEA.
Quel que soit le type d'appareil, l'analyse du rythme cardiaque et le diagnostic sont automatiques, par opposition aux défibrillateurs manuels utilisés par les médecins. La machine ne permet de choquer que si l'activité cardiaque de la victime le justifie, car il faut arrêter la réanimation cardiopulmonaire pour choquer. Si le cœur de la victime ne présente pas un rythme choquable, le défibrillateur indique qu'aucun choc n'est indiqué. Le sauveteur continue donc la réanimation cardiopulmonaire, qui donne de meilleures chances de survie à la victime.
2. Qui peut l’utiliser ?
Par décret n°2007-705 du 4 mai 2007 relatif à l’utilisation des DAE par des personnes non-médecins, toute personne, même non-médecin, est habilitée à utiliser un DAE, quel que soit son âge.
Accompagné d’un massage cardiaque, le DAE contribue à augmenter significativement les chances de survie. Il est donc indispensable que toute personne, témoin d’un arrêt cardiaque, initie la « chaîne de survie » formée des 4 maillons qui procurent aux victimes les meilleures chances de survie.
Pour vous familiariser avec l’utilisation des DAE et de manière générale vous former aux gestes qui sauvent, vous pouvez vous adresser à un organisme de formation agréé à dispenser des formations de premiers secours dont la liste est disponible ici.
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