TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE À ALBA
et dans
LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES (Voir ci-dessous)
1. LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE À L'ÉCHELLE D'ALBA
La commune a réagi rapidement aux fortes augmentations du prix de l'électricité en 2023 par une modulation de l'éclairage public.
Ce document vous en dit plus sur ce sujet d'actualité :
Transition énergétique : Modifications de l’éclairage public
Dès 2020, l’équipe municipale portait dans son programme électoral sa volonté d’agir sur l’éclairage public en lien avec la transition écologique.
Cette volonté a été accentuée ces derniers mois par l’urgence climatique et l’évolution des coûts des énergies, aussi il est temps aujourd’hui de faire un rapide bilan de nos actions.
Dans le cadre de la transition écologique, nous avons déjà engagé des projets concrets : développement des liaisons douces avec la création de cheminement piétons (montée de la Roche… etc.), travaux d'efficacité énergétique dans les bâtiments communaux (isolations, thermostats), mais aussi dans nos pratiques (baisse des températures ambiantes sur les lieux de travail municipaux).
Sur le domaine du coût des énergies, différentes mesures significatives ont été prises par anticipation par votre équipe municipale depuis janvier 2021. Elles portaient entre autres sur la renégociation des contrats d'électricité (avec ENERCOOP), et des contrats de gaz existants. Tous les bâtiments communaux sont maintenant alimentés en électricité « verte ».
Cette démarche a permis de limiter l’augmentation du coût de l’électricité (+ 50 %), quand d’autres communes subissaient des hausses de plus de 150 %.
Sur le gaz, c’est une réduction du prix de la tonne de près de 25 % et un blocage des prix pendant 2 ans, - à titre d’exemple, le département de l’Ardèche voit le coût de l’électricité multiplié par 4 et celui du gaz multiplié par 7.
Dans le cadre de la réduction des coûts énergétiques, mais aussi pour préserver la biodiversité, limiter les gaz à effet de serre et œuvrer à la réduction de la pollution lumineuse, nous avons engagé dès le mois de janvier une démarche de réduction de notre consommation, en procédant à l’extinction nocturne partielle de l’éclairage public
Cette réflexion a été menée en 2022-2023 avec l’appui du SDE 07 (Syndicat Départemental des Énergies de l’Ardèche).
Les actions pasées ou à venir portent sur 3 axes :
1. Qualité et performance du parc de luminaires (début de la réflexion en 2022) :
La vétusté de certaines installations est la cause de la surconsommation. La modernisation de l’éclairage public est le moyen de réduire nos consommations et nos frais de maintenance. C’est aussi, grâce à des dispositifs “intelligents” et dans un second temps, l’installation de lampes LED, le moyen de diminuer la pollution lumineuse. Cette modernisation est un chantier pluriannuel qui portera sur les 2 prochains exercices.
2. Extinction nocturne de l’éclairage public (2023) :
La démarche d’extinction de l’éclairage public s’inscrit dans les heures de nuit lorsque l’activité humaine est fortement réduite, voire inexistante.
Cette deuxième mesure a été mise en œuvre dès le mois de février 2023 selon les modalités suivantes :
- Extinction de l'éclairage public sur l’ensemble de la commune sur une tranche de 23h30 à 5h30.
(Pour des mesures de sécurité sur le quartier du Buis d’Aps, la tranche horaire est de minuit à 6 h).
Ces horaires ont été déterminés pour préserver au mieux et en toute sécurité les déplacements des habitants.
Une délibération (n° 2022/89) a été prise pour sa mise en application lors du Conseil municipal du 08 décembre 2022
En diminuant de 50 % la consommation liée à l’éclairage public, cette extinction partielle de l’éclairage public a permis de faire une économie de plus de 6 000 € : le montant de la facture a baissé de 30 % malgré la forte augmentation du coût du kWh ces 2 dernières années.
3. Changement des lampes en 2025 :
Les travaux d’amélioration de la qualité et des performances du parc de luminaires seront effectués dans le courant du premier semestre de l'année 2025. Nous prévoyons de remplacer 240 anciens luminaires (sur 380 environ) par des lampes à LED nettement moins énergivores. L’investissement pour cette opération s'élève à 200 000 € dont la moitié est pris en charge par le SDE07. Le reste à charge pour la commune sera étalé sur 5 ans (5 *20 000€ environ). Ces nouveaux équipements permettront une nouvelle baisse de notre consommation électrique de l'éclairage public de l'ordre de 50 %.
2. LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES EST RÉSOLUMENT ENGAGÉE DANS LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE.
DOCUMENTS DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES ARDÈCHE RHÔNE COIRON :
Qu'est-ce qu'un PCAET? Le plan d'actions du PCAET EES du PCAET ARC
Le séisme du Teil et la crise sanitaire ont repoussé à mai 2021 l'approbation du PCAET en conseil communautaire.
Les objectifs nationaux inscrits dans la LETCV à l'horizon 2030 sont:
DOCUMENTS DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES ARDÈCHE RHÔNE COIRON :
Voir le PCAET sur le site de la communauté de communes ARC Tout savoir sur l'EES du PCAET ARC
Zones d'accélération des énergies renouvelables
La loi du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables a créé, à l’article 15, les « zones d'accélération pour l'implantation d'installations terrestres de production d'énergies renouvelables ». Il s’agissait de tenter de mettre un peu d’ordre dans l’implantation de ces installations, en évitant un développement « anarchique » sans toutefois freiner leur développement.
Il est donc proposé aux communes, mises au centre du dispositif, de définir, après concertation avec les administrés, des zones où elles souhaitent voir « prioritairement » les projets s’implanter. Attention, on ne parle pas ici uniquement des éoliennes mais de tout type d’installation de production d’énergies renouvelables (EnR) : photovoltaïque, solaire thermique, éolien, biogaz, géothermie, etc.
Ces zones répondent à un certain nombre de règles : elles ne peuvent, par exemple, pas être implantées dans les parcs nationaux et les réserves naturelles (sauf les installations solaires en toiture). Elles doivent également être élaborées « en tenant compte de l'inventaire relatif aux zones d'activité économique », afin de valoriser celles-ci.
La loi précise que ces zones ne sont pas « exclusives » : autrement dit, il n’est pas interdit d’implanter une installation de production d’EnR en dehors de ces zones. Mais dans ce cas, il faudra réunir un « comité de projet » incluant la commune d’implantation et les communes limitrophes. Les porteurs de projets sont toutefois incités à se diriger prioritairement vers les zones d’accélération, notamment via des avantages financiers qui seront mis en place par l’État.
La loi prévoit également que les communes puissent inclure ces zones dans leurs documents d’urbanisme (SCOT, PLU, PLUi, carte communale…) via la procédure de modification simplifiée.
Processus en plusieurs étapes
Le processus de définition de ces zones commence à l’échelle de la commune : celles-ci peuvent proposer des zones d’accélération, élaborées en concertation avec la population, les acteurs économiques, etc., et après avoir consulté les organes délibérants de l’EPCI. Elles devaient normalement le faire avant la fin de l’année 2023, mais il reste possible de les proposer après, précise le site du ministère.
Une fois le choix arrêté sur les zones concernées, le type d’énergie, la puissance estimée, ces décisions doivent faire l’objet d’une délibération du conseil municipal, qui définit ces zones et valide leur transmission au référent préfectoral.
Deuxième étape : le référent préfectoral présente les zones définies par les communes lors d’une « conférence départementale », et les transmet également pour avis au comité régional de l’énergie. Ce dernier dispose alors de trois mois pour rendre son avis.
Deux options sont alors possibles : si le comité régional de l’énergie estime que les zones prévues par les communes sont suffisantes pour atteindre les objectifs fixés à l’échelle régionale, le référent préfectoral arrête la cartographie des zones d’accélération à l’échelle de chaque département, sous réserve d’un avis conforme de chaque commune concernée – ce qui demande une nouvelle délibération.
Si, au contraire, le comité régional juge que les zones définies ne sont pas suffisantes, les communes devront identifier des zones d’accélération supplémentaires. Et le processus recommence : transmission de ces zones supplémentaires au référent préfectoral, qui transmet au comité régional pour nouvel avis, etc.
Précision importante, qui figure dans le Guide à destination des élus locaux publié par le ministère l’été dernier : une fois la cartographie arrêtée, les communes qui auront défini des zones d’accélération en nombre « suffisant » bénéficieront du droit de définir, a contrario, des « zones d’exclusion », sur lesquelles l’implantation de projets de production d’EnR sera interdite.
[crédit: Extrait d'un article du quotidien "Maire Info" du mardi 6 février 2024]